Aujourd’hui, partout au Québec et à travers le Canada, nous soulignons la Journée nationale de deuil, une journée dédiée à honorer les travailleurs qui ont perdu la vie ou souffert d’accidents de travail ou de maladies professionnelles.
Derrière chaque chiffre, il y a un nom, une histoire, une famille en deuil, des collègues touchés et une communauté à jamais transformée.
 

En 2024, selon la CNESST, 107 124 lésions professionnelles ont été signalées, incluant :

    

• ➔ 96 721 accidents de travail
   
• ➔ 10 403 maladies professionnelles
 

 Tragiquement, 246 décès ont été recensés :
    

• ➔ 74 à la suite d’accidents de travail
   
• ➔ 172 causés par des maladies professionnelles
 

Ces chiffres sont bien plus que de simples statistiques — ils représentent des vies humaines perdues et nous rappellent l’importance urgente de prioriser la prévention, la santé et la sécurité dans chaque milieu de travail.
 

Aujourd’hui, nous rendons hommage à Francis Cournoyer ainsi qu’à toutes les victimes de tragédies liées au travail. Leur mémoire nous appelle à agir : créer des environnements de travail plus sûrs et plus sains afin que chaque travailleur puisse rentrer chez lui sain et sauf à la fin de sa journée.

 

À la mémoire de ceux qui nous ont quittés trop tôt, réaffirmons ensemble notre engagement à bâtir des milieux de travail plus sécuritaires et empreints de compassion.

 

Pour en savoir plus sur les initiatives de prévention et les ressources disponibles, visitez le site de la CNESST.

 

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Les rituels funéraires occupent une place importante dans l’histoire et l’identité culturelle québécoise. Plus qu’un simple adieu, ces traditions reflètent des croyances profondément ancrées, transmises de génération en génération.

Mais connaissez-vous la signification de certains de ces rites qui ont façonné notre manière de vivre le deuil ? Voici quelques exemples marquants :

💡 La veillée funéraire : Un dernier hommage au c½ur du foyer

Jusqu’au milieu du 20e siècle, les veillées funéraires se tenaient souvent dans la maison familiale. Le défunt reposait entouré de chandelles, symbolisant la lumière guidant son âme vers l’au-delà. Ce moment de recueillement était aussi l’occasion pour la communauté de se rassembler et d’exprimer son soutien à la famille en deuil.

💡 Le repas funéraire : Une célébration de la vie

Dans plusieurs régions du Québec, il était coutume d’organiser un repas ou un buffet après les funérailles. Ce moment permettait aux proches de partager leurs souvenirs du défunt dans un esprit de solidarité. Aujourd’hui encore, ce type de rassemblement demeure une tradition vivante dans de nombreuses familles.

💡 Les cloches des églises : Une annonce à la communauté

Autrefois, le son des cloches annonçait un décès à la communauté locale. Chaque série de sonneries était un appel à la prière et au recueillement, renforçant le lien social entre les habitants d’un même village ou quartier.

Ces traditions, qu’elles soient encore pratiquées ou qu’elles aient évolué, témoignent de la richesse de notre patrimoine culturel et de notre manière de traverser le deuil.

Vous avez des anecdotes, des souvenirs ou des coutumes familiales que vous aimeriez faire découvrir ? 

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